La cuisine norvégienne

Soyons francs, lorsque l’on évoque l’art culinaire norvégien : les références nous manquent. Tenez, prenez le temps de la réflexion : citez-nous 3 spécialités du pays. Pas évident, non ?

Bon, mettons les pieds dans le plat : non ‘l’omelette Norvégienne’ n’a aucun rapport avec le pays. C’est un faux ami.

Pour l’anecdote, la recette avait été établie en 1867 par un chef Pâtissier d’un grand hôtel Parisien.

Confusion faite, à quels plats ou desserts peut-on faire allusion ?

Une cuisine de caractère aux influences iodées

La Norvège du nord regorge de séchoirs en bois. Installés souvent en plein air, on peut apercevoir durant les saisons fraîches des filets de cabillaud suspendus aux charpentes. Le Skrei (appellation Norvégienne de cette spécialité de cabillaud séché ou stockfish) installé en plein air au gré des rayons de soleil et du vent qui assèche la chaire au fil des semaines.

Il se dégustera de différentes manières : sec, grillé, confit au four.

Le Lutefisk est probablement l’ovni de notre sélection. Il s’agit en réalité d’un stockfish immergé dans une solution à base d’hydroxyde de sodium après avoir fait plusieurs bains dans de l’eau glacée sur plusieurs jours . Plat très prisé, il est notamment consommé lors de repas familiaux importants.

Le rakfisk est une recette de truite fermentée. À l’instar de ce que l’on pourrait retrouver pour le saumon dont vous avez probablement connaissance : le gravlax (appelé ‘gravlaks’ en norvégien), au goût moins puissant du fait de sa fermentation très courte.

Il existe également une alternative appelée torrfisk, qui est la déclinaison pour la préparation d’une morue fermentée.

Le hareng mariné dans le vinaigre est extrêmement populaire en Norvège. À tel point qu’il existe un festival qui le consacre, le ‘herring Festival, se déroulant chaque année à Florø.

La place de la viande ancrée dans les traditions

Bien qu’ayant une grande influence sur les produits de la mer, la Norvège présente de nombreuses originalités sur les plats carnés.

À commencer par le smalahove qu’on pourrait traduire par ‘tête de mouton’. Oui c’est une traduction juste et fidèle au met qu’il représente !

Une recette de tête de mouton en saumure, fumée et ensuite cuite à basse température pendant des heures. Si la partie de l’animal pourrait choquer ou dégouter ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’en manger, c’est un mets très apprécié et dégusté à des occasions précieuses ! Il est très apprécié dans les fjords norvégiens.

Vous vous en doutez, le gibier a une place assez importante dans la culture norvégienne. Au-delà de l’aspect faune qui compose le paysage du territoire, on consomme le renne dans sa quasi-totalité. Chaque partie est comestible et est déclinée en pièces de viandes très tendres et prononcées en saveurs.

Et s’il fallait une preuve supplémentaire de la force et de la qualité du patrimoine culinaire norvégien, le pays compte 11 tables étoilées au guide Michelin dont 1 restaurant 3 étoiles. Il s’agit d'une des rares 3 étoiles que compte la scandinavie.

En 2022, le guide Michelin comptait 627 restaurants récompensés dans le monde.

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